Depuis quelques années, l’impact environnemental et social dans les décisions de placement des Français est un critère incontournable. Les critères ESG viennent compléter la performance financière dans le choix de placement. La nécessité d’investir plus vert imprègne également les sociétés de gestion. C’est pour cette raison que la législation évolue.
Aujourd’hui, de nouvelles dispositions de MIFID II viennent renforcer la réglementation. Le conseiller financier doit, par exemple, faire compléter un questionnaire sur les préférences ESG à ses clients.
Le but de ce questionnaire est de permettre au conseiller de comprendre la stratégie ESG de ses clients afin de répondre au mieux à leurs besoins et attentes en matière d’investissement.
Le conseiller financier doit déterminer les préférences de ses clients à travers 3 points :
Taxonomie : quelle proportion d’investissements durables, au sens de la classification européenne, le client souhaite-t-il avoir dans son portefeuille ? Pour faire partie de cette classification, les produits doivent répondre à 6 objectifs :
Réduire le changement climatique
Adaptation au changement climatique
Utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines
Transition vers une économie séculaire
Prévention et réduction de la pollution
Protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.
SFDR : quelle proportion d’investissements durables, au sens du Règlement européen SFDR, le client souhaite-t-il avoir dans son portefeuille ?
Incidences négatives : quelle proportion d’investissements qui prennent en compte les incidences négatives de son investissement sur l’environnement et le social, le client souhaite-t-il avoir dans son portefeuille
Analyse ESG
Afin de mieux comprendre les risques et opportunités des produits, les sociétés de gestion procèdent à une analyse ESG en complément des analyses juridiques, financières et techniques.
Pour cela, les sociétés de gestion doivent s’intéresser à différents points clés pour faire apparaître les risques et opportunités ESG qui pourraient affecter leur modèle opérationnel. Les points clés à analyser sont par exemple les facteurs ESG les plus significatifs, la politique, la stratégie et la culture ESG mises en place.
Tout ceci a pour but d’analyser les produits pour identifier les placements adaptés aux projets des investisseurs.
Avec la règlementation et l’apparition de labels comme Greefin et ISR, la tendance est donc à l’investissement durable et responsable dans des placements qui complètent ou améliorent le score ESG des investisseurs ou celui de leur portefeuille de placements.
L’investissement vert a un objectif commun qui est de permettre une création de valeur pour l’ensemble des acteurs tout en participant à l’effort collectif du « développement de marchés durables contribuant à un monde meilleur pour tout le monde ».
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